Thursday, November 28, 2024

La Ville de Montréal et l'AGAC décernent les prix Pierre-Ayot et Louis-Comtois ce 27 novembre 2024

Ericka Alneus, responsable de la culture, du patrimoine, de la gastronomie et de la vie nocturne au sein du comité exécutif de la Ville de Montréal ; Yann Pocreau, lauréat du Prix Louis-Comtois ; Fatine-Violette Sabiri, lauréate du Prix Pierre-Ayot ; Anie Deslauriers, directrice de l'AGAC.  Photo : Virgine Ngo

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Le mercredi 27 novembre 2024, la Ville de Montréal et l'Association des galeries d'art contemporain (AGAC) ont célébré l'excellence en arts visuels lors de la remise des prix Pierre-Ayot et Louis-Comtois. Ce fut une soirée marquante pour les artistes et les passionnés d'art, réunis à la Chaufferie du Cœur des sciences de l'UQAM pour saluer les talents exceptionnels qui façonnent la scène artistique de la ville. 

Les prix Pierre-Ayot et Louis-Comtois, en hommage à deux figures emblématiques de l'art à Montréal, visent à soutenir et à promouvoir l'art visuel contemporain en mettant en lumière des artistes d'exception. Cette année, les lauréat·e·s sont l'artiste émergente Fatine-Violette Sabiri et l’artiste en mi-carrière Yann Pocreau.

Vue de l’exposition One by Two (avec Paras Vijan), 2023, Parc Offsite / Eli Kerr, Montréal; One thing lead to the other, 2024; Vue de l'exposition Le nécessaire, 2024, ROMANCE, Pittsburgh; Vue de l'exposition Khey, 2024, Pangée, Montréal; Archer’s Glasses, 2024.
   

© LENA GHIO 2024


Fatine-Violette Sabiri

Lauréate du Prix Pierre-Ayot

Fatine-Violette Sabiri, lauréate du Prix Pierre-Ayot, déploie une œuvre touchante et intime où se mêlent photographie, supports tactiles et techniques artisanales. Son travail, profondément marqué par son expérience migratoire, explore les récits identitaires avec une sensibilité rare, invitant à une réflexion poétique et universelle sur l’identité et la mémoire. Le jury a salué l’élégance de sa démarche, soulignant l'originalité de son approche qui révèle l’intimité des objets et des images dans une fusion subtile de cultures.





Détours, 2024; Vue de l'exposition Traversées minérales, 2021, Blouin Division, Montréal; Les diamants irréguliers, 2024; Vue de l'installation La percée, 2023, AXENÉO7, Gatineau; Vue de l'installation Ce qu'il en reste, 2023, AXENÉO7, Gatineau.


© LENA GHIO 2024

Yann Pocreau

Lauréat du Prix Louis-Comtois


Yann Pocreau, récipiendaire du Prix Louis-Comtois, se distingue par une œuvre d’une grande rigueur et d’une rare virtuosité. À travers ses projets, il navigue entre l’immensité et le détail, entre l’art public et l’intime. Son travail interroge les marges et les récits oubliés, tout en célébrant les beautés insoupçonnées du monde qui nous entoure. Sa capacité à allier esthétique et réflexion critique fait de lui un acteur majeur de l’art contemporain à Montréal.





Ces distinctions, accompagnées de bourses et d’une acquisition d'œuvres pour la collection municipale, témoignent de l'engagement de la Ville de Montréal à soutenir ses créateurs et à célébrer l'art sous toutes ses formes. Les prix Pierre-Ayot et Louis-Comtois sont bien plus qu’une reconnaissance : ils ouvrent des horizons pour les artistes et permettent à la ville de se réinventer, année après année, comme un véritable carrefour de créativité. Félicitations aux lauréat·e·s et à tous les finalistes !

Les artistes Kelly Jazvac et Laïla Mestari ; le maître de cérémonie David-Emmanuel Jauniaux  Ericka Alneus, responsable de la culture et du patrimoine au comité exécutif de la Ville de Montréal ; Yann Pocreau, lauréat du Prix Louis-Comtois ; Andres Duran, président du C.A. de l'AGAC, Fatine-Violette Sabiri, lauréate du Prix Pierre-Ayot ; Anie Deslauriers, directrice de l'AGAC ; les artistes Michaëlle Sergile et Joseph Tisiga.  Photo : Virgine Ngo

LENA GHIO   

 

Tuesday, November 26, 2024

Au Cinéma Maintenant: MARIA MONTESSORI : LA NOUVELLE FEMME & MONSIEUR AZNAVOUR

Bande Annonce
 

Maria Montessori : La nouvelle femme, un hommage à la résilience féminine et à l’éveil des possibles

Dans Maria Montessori : la nouvelle femme, Léa Todorov rend hommage à une figure féminine oubliée, celle de Maria Montessori, dont la méthode d'enseignement révolutionnaire continue d'influencer l'éducation aujourd'hui. Mais loin de se contenter d'une simple biographie, le film, porté par la délicatesse de ses actrices, explore la condition féminine au début du XXe siècle, marquée par des sacrifices, des humiliations et des maternités souvent imposées.

L’histoire se déroule à Rome, en 1900, où Lili d’Alengy, une courtisane parisienne interprétée avec sobriété par Leïla Bekhti, doit reprendre sa fille Tina, une enfant handicapée intellectuelle, après la mort de sa mère. Contrainte à l’exil pour éviter le scandale, Lili se réfugie dans un luxueux appartement offert par un prince, mais c’est surtout sa rencontre avec Maria Montessori, incarnée par Jasmine Trinca, qui va bouleverser le destin de Tina et de nombreuses autres vies.

Maria Montessori, médecin et pédagogue avant-gardiste, a elle-même connu les épreuves de la maternité en cachant son propre fils Mario, né de sa relation avec Giuseppe Montesaro. Pourtant, loin de se laisser submerger par ces défis personnels, Maria développe une méthode éducative qui défie les conventions et aide les enfants handicapés à s’épanouir. C’est avec une grande finesse que Todorov capture les moments de grâce et d’échange entre les enfants et les éducatrices, rappelant par là même que l'éducation est avant tout une histoire de rencontre humaine.

À travers cette rencontre entre Lili et Maria, le film souligne les luttes silencieuses de deux femmes, l’une contrainte par les attentes sociales, l’autre cherchant à affirmer sa place dans un monde encore dominé par les hommes. Le soutien de Lili, qui présente à Maria une mécène pour fonder sa propre école, devient un symbole d'une solidarité féminine qui traverse les âges.

Avec une musique envoûtante signée Mel Bonis, compositrice injustement oubliée, Maria Montessori : la nouvelle femme n'est pas seulement une exploration de la méthode Montessori, mais aussi un portrait poignant de la lutte pour l'émancipation des femmes. Un film qui, à l’heure où les droits des femmes restent fragiles, nous rappelle la puissance de l’éducation comme outil de libération.

Bande Annonce

"Monsieur Aznavour" : L’Âme d’un Monument

L’ombre de Charles Aznavour, géant de la chanson française, se fait plus lumineuse encore dans Monsieur Aznavour, un drame biographique poignant et audacieux, coécrit et coréalisé par Grand Corps Malade et Mehdi Idir. L’histoire débute sur une scène marquante, celle d’un jeune Charles observant, ébloui, ses parents dans leur restaurant familial en faillite. Un tableau de la lutte, mais aussi de l’amour et de l’espoir qui le guideront tout au long de sa vie.

Tahar Rahim, qui incarne le chanteur dans ce film attendu, s’empare de ce rôle avec une intensité rare. Dans une interview, il confie avoir d'abord refusé le projet, terrifié par l’ampleur du défi. Mais, après avoir visionné d'anciennes vidéos d'Aznavour, un déclic se fait : cet homme, ce « monument », ne reculait devant rien. "Si je dois laisser tout le monde derrière, je le ferai." Cette citation résume à elle seule le parcours fascinant de l’artiste, un homme prêt à tout sacrifier pour sa passion, sa carrière.

Les réalisateurs ont évité la facilité d’une hagiographie. Plutôt que de le déifier, ils ont exploré la complexité d’un homme profondément humain, avec ses failles, ses absences, et son ambition dévorante. "Il voulait toujours aller plus haut"explique Mehdi Idir, soulignant ce besoin incessant de se dépasser. Une soif de réussite qui, paradoxalement, ne suffisait jamais à apaiser son désir.

À travers ce film, on découvre un Charles Aznavour bien plus qu’une légende de la chanson : un fils d’immigrés, un travailleur acharné, un homme habité par son art. Mais aussi un père, un mari, un être complexe, dont l’ambition s’acharne à s’exprimer sans compromis. Tahar Rahim, parfaitement habité par ce personnage, réussit à capturer la profondeur de cet homme. Sa prestation, où il chante lui-même, dévoile une incroyable proximité avec le public, une intimité sincère qui vient briser la distance. Je l'ai vu en spectacle et cela était vrai. Nous avions tous l'impression qu'il nous adressait personnellement.

Le film, qui sort ce 29 novembre, nous invite à un voyage à la fois intime et universel, à la rencontre de l’un des plus grands artistes de notre époque. Un portrait émouvant, fidèle et sans fard, de celui qui, de la misère à la gloire, n’a cessé de tout donner pour sa passion.

LENA GHIO   

Monday, November 25, 2024

Laure Prouvost: Oma-je • FONDATION PHI • November 1, 2024 → March 9, 2025

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Laure Prouvost
Laure Prouvost's Oma-je, currently on display at the Phi Foundation in Montreal, marks a significant chapter in the French artist's evolving exploration of memory, identity, and the intergenerational transmission of knowledge. Building on the rich legacy of experimental video art, Prouvost's exhibition immerses visitors in a poetic, surreal world where language, personal history, and collective memory intersect. The exhibition, which builds upon a 2023 iteration at Remai Modern, Saskatoon, is an expansive installation that stretches across seven galleries, creating a fragmented, nonlinear narrative that demands active engagement from its audience.

Prouvost’s practice is renowned for its playful, often disorienting use of language and narrative structures, creating works that seem at once absurd and profound. In Oma-je, the artist's signature blend of whimsy, memory, and the bizarre is infused with a deep reverence for the maternal, the ancestral, and the forgotten histories of women. The title itself, Oma-je(a play on "Oma," the German and Dutch word for grandmother, and "je," the French pronoun for "I"), encapsulates the exhibition’s central preoccupation with the shifting dynamics of familial and generational relationships. Prouvost looks not only at the relationships between mothers and daughters, but also at the more elusive connections between grandmothers and their descendants — both biological and chosen. Through this lens, Oma-je reimagines the act of "grandmothering" as an ongoing process of care, mentorship, and shared wisdom.

Detail Here Her Heart Hovers (2023)

At the heart of this installation is Here Her Heart Hovers (2023), an immersive environment that pulls the viewer into a complex web of memory, history, and fiction. With a constellation of films that float ethereally within the space, Here Her Heart Hovers invites visitors into a dream-like world where grandmothers are both mythic and intimate figures, figures of empowerment, artistic inspiration, and spiritual guidance. Central to this installation is You, My, Omma, Mama (2023), where a group of women call out to their grandmothers, using a range of terms from "oma" to "yaya," evoking the multiplicity of experiences and identities embedded in the figure of the grandmother. This narrative is carried through in Shadow Does (2023) and A Walking Story (2023), where the bonds between these women and their foremothers are solidified through collective storytelling and the exchange of memory objects, creating a rich tapestry of past and present.

Prouvost’s use of materials in this installation is as vital as its narrative. Glass objects, found artifacts, and beautifully crafted sculptures act as tangible manifestations of memory. These objects — gathered like characters around a campfire — speak to the idea of memory as both fragile and resilient, as something to be shared and passed down. The installation’s centerpiece is an evocative fire, a symbol of the warmth and transformation that comes from familial connection and the stories that bind generations together. The soundscape, composed by Elisabeth Schimana, adds a further layer of depth, with the music flowing through the space like an incantation, blending electronic soundscapes with the reverberations of ancestral voices.

Aileen Burns & Cheryl Sims, curators of the exhibition
In many ways, Prouvost's work can be read as a meditation on inheritance, not just in the genetic or material sense, but in the transmission of stories, traditions, and knowledge. This notion of inheritance is explored through the lens of female lineage, where the idea of "grandmothering" transcends biological ties to become a verb — a practice of nurturing, guiding, and teaching. The references to historical and artistic foremothers, such as Louise Bourgeois, Joan Jonas, and Hilma af Klint, further deepen this engagement with feminist histories, underscoring Prouvost’s reverence for those who have paved the way for artistic and social progress.

Ultimately, Oma-je is a celebration of the multiplicity of voices and histories that shape our understanding of self and community. The fragmented, nonlinear nature of the exhibition mirrors the complex and often contradictory ways in which we construct and remember our personal histories. By engaging with the voices of women, both real and imagined, Prouvost invites us into a space where the boundaries between past and present, reality and fiction, are not only blurred but celebrated. This is an exhibition that demands reflection, participation, and an openness to the often surreal, deeply personal ways in which we understand our connections to those who came before us.

November 6, 2024 → March 9, 2025 My-Van Dam: Spaces of Resonance

My-Van Dam

As part of the public engagement project Spaces of Resonance, the PHI Foundation and artist My-Van Dam invite the public to participate in two interactive workshops focused on somatic practices. My-Van Dam, a multidisciplinary artist based in Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal, will guide participants in exploring the connection between body and material through movement and touch, using Objects of Solidarity designed specifically for this project. These objects—part of Dam’s broader exploration of body memory and intergenerational trauma—serve as both sculptural forms and tools for collective healing.

Throughout the workshops, participants will be encouraged to engage with these objects in innovative ways, discovering new uses for them and relating them to their own physical experiences. The workshops emphasize inclusivity and accessibility, requiring no prior experience in dance or performance. Accompanied by a performer, Dam will facilitate an environment where participants can explore and express their personal and collective connections to the objects through somatic practices.

Spaces of Resonance will take place in the PHI Foundation’s Education Room from November 6, 2024, to March 9, 2025, and is open to the general public on weekends. The project will culminate in a performance in March 2025, weaving together the objects, the participants’ creations, and Dam’s research into a collective exploration of body, memory, and solidarity.

January 18 and February 8 My-Van DamSpaces of Resonance – Somatic Workshops

INFORMATION


LENA GHIO   

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Photos © LENA GHIO 2024

Friday, November 22, 2024

GLADIATOR II in Theatres now!

TRAILER


 Gladiator II is a bold and ambitious continuation of Ridley Scott’s iconic epic, yet one that grapples with balancing spectacle and substance. While it delivers the grand action sequences expected of a film set in Ancient Rome, it falters when it comes to sustaining the thematic depth and emotional complexity of its predecessor. The film is a grand spectacle that, at times, feels more invested in delivering thrilling set pieces than in diving deeper into the heart of the narrative.

Set 16 years after the death of Maximus, Gladiator II follows Lucius (Paul Mescal), the young boy who witnessed his father's murder in the original film. Now grown and burdened with grief and rage, Lucius is thrust into a brutal world where his family’s legacy hangs in the balance. The film wastes no time introducing conflict, with Lucius forced to fight for his survival in the Colosseum after Rome’s tyrannical emperors, Geta (Joseph Quinn) and Caracalla (Fred Hechinger), conquer his home. Yet, as Lucius’s story unfolds, the shadow of Maximus looms large, often overshadowing the character’s own arc and reducing him to a mere reflection of the great hero from the first film.

The film is not without its moments of brilliance. The opening battle sequence, as expected from Ridley Scott, is a spectacular display of chaos and violence, setting the tone for what is to come. However, while Gladiator II is visually stunning, the thematic complexity of the original is notably absent. Instead of offering a fresh perspective on the cost of power and vengeance, the sequel leans heavily on action spectacle. There are fights with feral baboons, a soldier riding a rhino, and even sharks in the Colosseum — all designed to escalate the thrill factor, yet these moments often feel more like distractions than necessary plot developments.


In terms of performances, Paul Mescal does a solid job as Lucius, though the character often feels like a shadow of Russell Crowe’s Maximus. Mescal brings a certain vulnerability to Lucius, but the script does little to make him stand out as a distinct character in his own right. In contrast, Pedro Pascal (as General Acacius) is a revelation, giving a nuanced performance that suggests a man struggling with his position of power in a crumbling empire. Yet, it is Denzel Washington, as the gladiator handler Macrinus, who truly steals the show. With every scene, Washington infuses the film with gravitas and intelligence, making you wish the story focused more on his character's political savvy and personal journey. His performance is effortlessly captivating, and it’s hard not to imagine a more compelling film built around him.

However, Gladiator II is not without its flaws. One of the film’s most significant issues is its tonal inconsistency. While Washington delivers a Shakespearean performance, the performances of Quinn and Hechinger as the emperors feel cartoonish, bordering on absurd. Their manic portrayal of power-hungry rulers contrasts sharply with the more grounded performances of the other cast members, disrupting the film’s tone and making the stakes feel less serious.

The film also struggles with pacing, often shifting focus from character development to grandiose spectacle. The sheer volume of action sequences, including an over-reliance on CGI, threatens to overshadow the film’s more meaningful moments. Ultimately, while Gladiator II offers enough visual thrills and star power to keep audiences entertained, it often feels like a film more concerned with satisfying fans of the original rather than forging its own path.

In the end, Gladiator II serves as a love letter to the first film, but it lacks the soul that made its predecessor so unforgettable. It is an enjoyable ride for fans of the franchise, but it never quite reaches the heights of emotional resonance or thematic depth that made the original Gladiator a modern classic.

LENA GHIO   

WICKED in theatres now!

TRAILER

A Dazzling Cinematic Reimagining of a Timeless Tale: Wicked Shines Brightly on the Big Screen


After two decades of enchanting theater goers worldwide, Wicked makes its long-awaited leap to the big screen, and it’s nothing short of spellbinding. Directed by the visionary Jon M. Chu, known for his work on Crazy Rich Asians and In the Heights, the first part of this two-part cinematic event delivers everything fans of the Broadway musical could hope for and more—proving that Wicked isn’t just a Broadway legend, but a cultural phenomenon that deserves to be experienced in all its Technicolor glory.

At the heart of this fantastical tale are the incredible performances by Cynthia Erivo as Elphaba and Ariana Grande as Glinda. Erivo’s portrayal of the misunderstood, green-skinned Elphaba is nothing short of mesmerizing. Her vocal prowess, particularly in the iconic number "Defying Gravity," takes full advantage of the cinematic medium, turning a showstopper into an unforgettable visual and auditory experience. Yet it’s not just her singing that stands out—Erivo’s nuanced performance brings depth to Elphaba, inviting audiences into her heartache and defiance with an emotional subtlety that elevates the character from tragic outcast to a figure of inspiring resilience.

Ariana Grande, as the ever-gleaming Glinda, brings her signature charm and vocal range to the role. While her take on the character may lack the razor-sharp comic timing of Kristin Chenoweth’s original portrayal, Grande’s Glinda is endearingly naïve, perfecting the role of the popular, oblivious girl with an almost ethereal quality. Her performance is a joy to watch, particularly during the lighthearted "Popular," where the bubbly, self-centered Glinda is at her most comedic. It’s a delightful contrast to Elphaba’s grounded earnestness, and their growing friendship remains the emotional core of the film.

But it’s not just the lead performances that make Wicked a triumph. The supporting cast is equally stellar. Bowen Yang, known for his sharp comedic timing on Saturday Night Live, shines in the role of Pfannee, one of Glinda’s conniving schoolmates. Yang’s comedic presence adds a layer of humor and wit to the story, making the character an entertaining foil to Glinda’s more superficial charms. Alongside him is Bronwyn James as ShenShen, the other half of Glinda’s scheming duo. Together, they provide a delightful spark in the midst of the more dramatic moments, ensuring the film maintains its balance of heart and humor.

Visually, the film is a masterpiece. From the dazzling landscapes of Oz to the intricately designed costumes by Paul Tazewell, every frame is filled with rich detail. The Emerald City is a stunning art deco wonderland, while Shiz University, where Elphaba and Glinda first meet, is lush with organic, Eastern-inspired designs. The use of CGI is seamlessly integrated into the world-building, allowing the magic of Oz to unfold in ways that were previously only imaginable on stage.

Jon M. Chu’s direction embraces the maximalist style that has come to define modern blockbusters, and it’s the perfect fit for Wicked’s larger-than-life story. From the soaring flight over the poppy fields to the emotional gravity of Elphaba’s turning point, every moment feels like a celebration of imagination. The musical numbers, such as the breathtaking "Dancing Through Life," are reimagined with dynamic choreography and a cinematic flair that leaves audiences in awe.

Wicked is a triumph of cinema—a glorious, heartfelt spectacle that celebrates the untold story of Oz with dazzling visuals, powerful performances, and an unforgettable score. Whether you're a longtime fan of the stage production or a newcomer to the world of Oz, this adaptation will sweep you away. As for Bowen Yang? He’s a true standout, infusing the film with his comedic brilliance, making it a magical ride from start to finish. The wait for Wicked Part Two may be long, but this first chapter has set the stage for something truly extraordinary.

PLEASE GO SEE THIS IN THEATRES!!! BONUS

LENA GHIO   

Thursday, November 21, 2024

30e ÉDITION DU FESTIVAL CINEMANIA• PALMARÈS 2014


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Le dernier FESTIVAL CINEMANIA a marqué les esprits par sa richesse et sa diversité. Véritable célébration du cinéma, cette édition fut l'une des mieux nantis de ces dernières années. Chaque projection a offert une expérience unique, avec des films aussi captivants qu'émouvants, invitant le spectateur à une réflexion profonde sur la condition humaine. Qu'il s'agisse de récits bouleversants ou d'œuvres introspectives, chaque œuvre présentée a su toucher, surprendre et émerveiller, faisant de ce festival un moment inoubliable.

Voici le PALMARÈS 2014

« Le Festival de films francophones CINEMANIA est heureux d’annoncer les lauréats de sa 30ème édition dévoilés hier soir lors de la cérémonie de clôture qui s’est tenue au Monument National, précédant la projection du film de clôture, Le Roman de Jim d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu, en présence des réalisateurs et de leur acteur principal, Karim Leklou. 

 

COMPÉTITION VISAGES DE LA FRANCOPHONIE

 

Le Jury Compétition Visages de la Francophonie était co-présidé par Julie Gayet (actrice et productrice) et Julie Le Breton (actrice). Elles étaient épaulées dans leur tâche par: Victor Belmondo (acteur), Caroline Dhavernas (actrice), Thierry Suc (producteur et agent), Anaïs Barbeau-Lavalette (autrice, réalisatrice et activiste), Francis Leclerc(réalisateur et scénariste) et Christophe Tardieu (secrétaire général du groupe France Télévisions). 

 

Prix du Meilleur Film TV5 Québec-Canada

 

Remis au meilleur film de la compétition

 

VINGT DIEUX de Louise Courvoisier

 

Prix du Jury Marc-André Lussier

 

Remis par La Presse au coup de coeur du Jury pour souligner l’originalité d’une oeuvre

 

L’HISTOIRE DE SOULEYMANE de Boris Lojkine

 

Prix Coeur de coeur de la Réalisation

 

Exceptionnellement remis par le jury pour souligner la qualité de la réalisation

 

LA PAMPA de Antoine Chevrollier

 

Prix Sofitel Montréal de la Meilleure Actrice

 

Remis à une artiste pour souligner la qualité de sa performance de jeu dans une oeuvre

 

Charlotte Le Bon pour son rôle dans NIKI de Céline Sallette pour la comédienne 

 

Prix Sofitel Montréal du Meilleur Acteur

 

Remis à un artiste pour souligner la qualité de sa performance de jeu dans une oeuvre

 

Sayyid El Alami pour son rôle dans LA PAMPA de Antoine Chevrollier

 

Prix SACD du Meilleur Scénario

 

Florence Rochat et Jonathan Millet pour LES FANTÔMES de Jonathan Millet 

 

Prix Colombier-Dompierre de la Meilleure Musique 

 

Remis par ÉCHO SONORE, en partenariat avec le Consulat Général de France à Québec

 

Olivier Marguerit pour UNE PART MANQUANTE de Guillaume Senez

                                                              

 

COMPÉTITION FILMS DU QUÉBEC

 

Le Jury Compétition Films du Québec était présidé par Laurence Herszberg (Directrice générale du Festival Séries Mania). Kerem Ayan (Directeur du Festival du Film d’Istanbul), Marianne Bédé (Directrice générale Canal+ International Canada), Jacques K. Primeau (producteur et gérant d’artistes), Roxanne Sayegh (Directrice générale des cinémas Beaubien, du Parc et du Musée) et Guillaume Sapin (distributeur et directeur artistique du festival Vues du Québec de Florac) complétaient le jury. 

 

Prix du Rayonnement Air Canada

 

Remis au meilleur film de la compétition

 

BERGERS de Sophie Deraspe

 

Prix du ARRQ de la Meilleure Réalisation

 

Remis au film à la meilleure réalisation

 

COMME LE FEU de Philippe Lesage 

  

Prix du Jury Post-Moderne

 

UNE JEUNESSE FRANÇAISE de Jérémie Battaglia

 

Prix de la Meilleure Interprétation d’un film québécois

 

Remis à un.e artiste pour souligner la qualité de sa performance de jeu dans une oeuvre

 

Pier-Luc Funk pour son rôle dans VIL ET MISÉRABLE de Jean-François Leblanc 

 

 

COMPÉTITION DOCUMENTAIRES

 

Issu de la promotion We Build Change 2024, le jury Compétition Documentaires était composé de Sherianne Bekhti (cofondatrice de Malfamé et consultante en diversité et inclusion), Leela Issa (scénariste et agente de réalisateurs chez Film Talents), Johanna Nahon (cofondatrice de After Hour Productions et membre du comité de sélection du Festival de Cannes), Marine Plagne (fondatrice de Provence Campus) et Xinyu Zhou (chargée de production chez Spade). 

 

Prix Planète+ du Meilleur Documentaire 

 

Remis au meilleur film de la compétition

 

MADAME HOFMANN de Sébastien Lifshitz

 

Le jury a accordé 2 mentions spéciales 

 

UNE JEUNESSE FRANÇAISE de Jérémie Battaglia 

 

RIVERBOOM de Claude Baechtold

 

 

COMPÉTITION COURTS-MÉTRAGES

 

Le jury Compétition Courts-Métrages était composé de Chloé Robichaud (réalisatrice et scénariste) dans le rôle de la présidente ainsi que de Lennikim (acteur et chanteur) et de Léa Clermont-Dion (réalisatrice et autrice). 

 

Prix du Meilleur Court Métrage international

 

UN BON GARÇON de Paul Vincent de Lestrade

 

Prix Télé-Québec du Meilleur Court Métrage Québécois 

 

JUSTE UN TOIT de Emmanuel Rioux »


LENA GHIO