BANDE ANNONCE |
Un long métrage de Bi Gan qui a fait sensation en Chine et qui a été bien reçu dans plusieurs festivals importants tel Locarno et Cannes arrive au Québec ce 6 septembre. Il y a une tendance marquée ces dernières années de réaliser des films oniriques et flous où les structures du récit ne tiennent pas compte de séquences chronologiques mais plutôt se défini par des contenus psychiques.
Si vous lisez mon blogue vous savez que j'étudie l'astrology depuis longtemps. Cette tendance relève de la position de Neptune, planète qui régit l'image photographique et le cinéma, en Poisson maître du rêve et de l'imagination. Le film exsude d'humidité et d'eau l'élément du Poisson.
Un homme revient dans sa ville natale après un long exil. Il recherche une femme qu'il a aimée. Il la retrouve dans ses rencontres avec des femmes qui ne sont pas elle mais ont son visage. Ceci est une autre fonction de l'inconscient d'une personne qui projette sur d'autres ce qu'il veut voir. Le cinéaste joue encore plus avec notre sens de la réalité en introduisant une section de 30 minutes en 3D.
Ce qui est le plus fascinant pour moi c'est que nos vies quotidiennes tiennent aussi de ce flou inlassable. Qu'importe ce que l'on fait d'anodin, disons laver la vaisselle, notre pensée voyage dans nos souvenirs du passé, nos rêves et nos anticipations de l'avenir.
Au Cinéma du Parc dès le 6 septembre
-LENA GHIO
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