Bande Annonce |
Le film basé sur le classique littéraire québécois, MARIA CHAPDELAINE, laisse perplexe!
Le film ouvre sur des scènes spectaculaires de territoires québécois: neige éclatante de blancheur, sapins caressant le ciel bleu, et le cheval qui tire les deux voyageurs en char qui défient le lac glacé! La cinématographie coupe le souffle avec sa beauté, ses couleurs et la nature fraîche et parfaite! Je frottais mes mains ensemble anticipant une merveille cinématographique! BRAVO MICHEL LA VEAUX Directeur de la photographie et JEAN BABIN Directeur artistique.
Sébastien Pilote manque la marque d'une façon incompréhensible! Son film n'est que ce qu'on nomme le "paraître" et n'a aucune profondeur, aucune expression émotive n'est tolérée!
Maria Chapdelaine interprétée par la charmante Sara Montpetit est trop souvent seule assise ou debout à l'écart de ce qui se passe. Même quand son amour, François Paradis interprété par Émile Schneider, disparaît tragiquement Maria ne peut pas pleurer. Même Monsieur le curé (Danny Gilmore) l'avertit de cesser de pleurer tout de suite!
Pilote ne comprend pas comment traduire le drame des femmes de ces époques en cinéma. C'était dure! C'était désappointant! Les femmes subissaient difficilement les volontés ABSURDES de la société, de la religion et des hommes! Dans ce film on veut nous faire croire que la maman (Hélène Florent) vit ses solitudes et misères comme si de rien n'était avec ses vêtements toujours propres et bien pressés avec comme seul indice de sa dissatisfaction est le commentaire qu'elle répète concernant les "terres dans les vieilles paroisses".
Malgré cela, j'ai aimé regarder ce film.
Au cinéma dès ce vendredi 24 septembre!
No comments:
Post a Comment