Musée des Beaux-Arts de Montréal 21.09.2018 > 24.02.2019
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Photo © Lena Ghio, 2018 |
En entrant dans une scénographie somptueuse et élégante réalisée par Sandra Gagné, on est frappée par la modernité éclatante de l'oeuvre d' Alexander Calder. L'oeuvre n'a pas perdu une once de sa pertinence.
Il s'avère que Montréal possède une des oeuvres les plus monumentales de l'artiste méconnu des Montréalais. En effet j'ai dû admettre que j'ai vu cette sculpture toute ma vie et que ce n'est que maintenant que j'en connais l'origine. Sujet d'une commande pour l'EXPO 67 le titre original était Trois disques mais on l'a surnommée « L'Homme ».
Alexander Calder est issu d'une famille d'artistes. Vous verrez d'ailleurs des oeuvres qu'il a éxécutées dès l'âge de 9 ans. Jeune homme il côtoie les artistes Cocteau, Duchamp, Le Corbusier, Léger, Mondrian, Miró, Prévert, Varèse et d'autres grands noms de l'avant-garde internationale. D'ailleurs on reconnaît dans certaines pièces l'influence directe de Miró par les compositions aux formes simples et aux couleurs vives. C'est durant cette époque foisonnante qu'il réalise son fameux cirque miniature qui est considéré comme précurseur de l'art de la performance. Vous verrez de magnifiques sculptures en fil de fer où il est aussi important d'observer les ombres que les objets.
Photo © Lena Ghio, 2018 |
Une de mes pièces favorites résume bien la démarche de cet illustre artiste: Fish. Il démarre avec une sculpture en fil de fer en forme de poisson. Il y insère des morceaux de verre colorés qui forment le mobile. On y retrouve son intérêt pour la sculpture, pour le mouvement, pour la couleur et les ombrages et lumières qui vont jouer avec la pièce.
Visitez le site du Musée pour voir toute la programmation autour de cette exposition lumineuse.
De gauche à droite: Anne Grace, Nathalie Bondil et Elizabeth Hutton Turner les co-commissaires de l'exposition et la Directrice du Musée au centre. Photo © Lena Ghio, 2018 |
Trois commissaires signent une recherche inédite: Brenda Dunn-Lardeau, professeure associée, Département d’études littéraires, UQAM, qui a dirigé l’ouvrage scientifique; Hilliard T. Goldfarb, conservateur sénior – Collections, et conservateur des maîtres anciens, MBAM; et Richard Virr, conservateur en chef (à la retraite), Livres rares et collections spécialisées, Université McGill. Vous verrez de précieux trésors du Moyen Âge et de la Renaissance. Parmi les œuvres exposées, le grand raffinement de certaines enluminures
gothiques et renaissantes de France, des Pays-Bas méridionaux, d’Italie
et d’Allemagne du Sud côtoie des expressions de la piété populaire.
Un patrimoine exceptionnel conservé au Québec
Les livres d’Heures conservés en sol québécois se distinguent de ceux
des fonds de livres anciens d’Amérique du Nord. Ce sont tout d’abord des
livres de dévotion apportés en Nouvelle-France, comme l’attestent les Relations des jésuites
dès 1653 ainsi que les requêtes des Hospitalières de Québec, rédigées
entre 1664 et 1668 à l’intention de leurs bienfaiteurs en France. Aux
XIXe et XXe siècles, ils sont davantage recherchés
comme objets de collection. Qu’ils soient entiers ou fragmentaires, les
livres d’Heures arrivent alors en sol québécois par le biais
d’héritages ou d’achats faits en Europe.
-Lena Ghio
Photo © Lena Ghio, 2018 |
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