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| Marc Lanctôt et Françoise Sullivan guident la visite de presse. Photo © Lena Ghio, 2018 |
Nous sommes finalement arrivé à ce moment fatidique que nous attendions tous: la dernière exposition avant les travaux majeurs qui auront lieu pour revamper notre Musée d'art contemporain de Montréal. Détails ici. Comme vous pourrez constater dans les archives de mon blogue j'adore notre Musée. Je ne peux pas apprécier mieux cette dernière exposition qui présente une rétrospective de l'artiste québécoise Françoise Sullivan, l'installation Julian Rosefeldt : Manifesto ainsi que l'oeuvre Toi que jamais je ne termine de Sophie Jodoin présentée dans l'atrium du Musée.
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| Portrait de Madeleine Marois, 1943, Françoise Sullivan |
John Zeppetelli, Directeur général et conservateur en chef du MAC, souligne:
« Puisque le Musée est sur le point de vivre une transformation majeure et comme le présent cycle d'expositions est le dernier dans son édifice actuel, permettez-moi d'extraire quelques mots de notre passé d'il y a soixante-dix ans pour annoncer audacieusement l'avenir:
PLACE À LA MAGIE!
PLACE AUX MYSTÈRES OBJECTIFS!
PLACE À L'AMOUR! »
Dans ce contexte, le choix de faire une rétrospective sur l'oeuvre de Françoise Sullivan a une résonance significative! Cette artiste pratique son art depuis plus de 70 ans! Plus est qu'elle est parmi les Automatistes qui ont réalisé le manifeste Refus global et la seule artiste femme à le faire d'ailleurs sous la réserve de Paul-Émile Borduas. Cette artiste travaille encore et vous verrez sa recherche créative au travers plusieurs médiums.
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| Activités Spéciales |
L'oeuvre magistrale de Julian Rosefeldt, Manifesto est présentée dans un ordre unique à l'exposition Montréalaise, un ordre que l'artiste compose avant chaque présentation dans un nouvel espace. La comédienne Cate Blanchett incarne une multitude de personnages alors qu'elle récite des manifestes historiques ayant marqué l'évolution de l'art actuel. Leslie Johnstone en assure le commissariat. Ce qui nous emmène à Partitions. "Cette exposition présente des originaux de la plupart des grands manifestes historiques cités dans l'installation filmique de Julian Rosefeldt, du Manifeste du futurisme de Filippo Tommasso Marinetti (1909) au déclamatoire I Am for an Art... de Claes Oldenburg (1961). La proximité de ces documents avec l'oeuvre de Rosefeldt fait ressortir l'importance de la matérialité du manifeste en tant que média, et sa nature essentiellement performative..."
Finalement, Toi que jamais je ne termine de Sophie Jodoin, vient boucler le tout. Cette nouvelle acquisition du Musée est une oeuvre féministe et manifestaire qui nous apparaît en étroite connivence ainsi qu'en parfaite position de dialogue avec les expositions Françoise Sullivan et Manifesto. Marie-Eve Beaupré est la conservatrice de la collection.
Les commissaires sont déjà en train de mijoter les expositions à venir qui auront lieu hors les murs. Je n'ai pas voulu en savoir plus pour l'instant, je veux être surprise.
-LENA GHIO
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| Julian Rosefeldt : Manifesto détail |
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