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| BANDE ANNONCE |
Ma première impression du film alors que le protagoniste, Philippe interprété par Martin Dubreuil, participe à une compétition de Charlie Chaplin et de là avance vers une série de mésaventures, est sa ressemblance à En Attendant Godot de Samuel Beckett. On parle d'isolement, de notre rencontre avec des étrangers qui deviennent dangereux et du fait qu'on ne peut jamais changer certaines inévitables conséquences.
L'auteur et metteur en scène, Maxime Giroux, tente de faire du sens de la prolifération de l'extrême droite en politique globale depuis ces dernières années. Philippe est un Montréalais en exil dans le désert du Nevada aux États-Unis pour fuir l'armée et la guerre. C'est un labyrinthe de cruautés insensées où les personnages sont superficiels et sadiques.
Le film n'offre pas de résolution à ce chaos pervert et on ne saura jamais si Philippe retrouve sa famille à Montréal. Le récit est dystopien et sans issue. Et c'est cela que voulait souligner Maxime Giroux, il n'y a pas d'issue.
En salle ce 25 janvier 2019
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