Basée sur la pièce The Age Of Consent de l'auteur britannique Peter Morris L'Âge Du Consentement raconte par le biais du monologue de deux personnages les justifications intérieures qu'ont les abuseurs d'enfants. Dans cette pièce, on voit se déployer les arguments que se donnent deux personnages exécrables face au manque de considération totale qu'ils ont envers les enfants qu'ils ont victimisés.
La mise en scène est simple avec un décor consistant de trois larges miroirs poinçonnée d'objets aux couleurs vives. Les personnages se voient reflété dans les miroirs mais sont totalement inconscients de ce qu'ils sont, des criminels.
Pour le metteur en scène Philippe Gauthier qui s'est attardé au questionnement de Peter Morris: l'humanité peut-elle exister derrière les actions les plus noires: il y a un rayon de lumière, une possibilité d'espoir. Pourtant, moi j'ai vu la psychopathie des deux protagonistes. Les questions importantes a considéré pour la justice sont ces possibilités de réhabilitation versus de récidivisme par les criminels.
Les performances sont superbes ainsi que la présence des comédiens: Isabeau Blanche dans le rôle de Stéphanie, une femme monoparentale qui veut faire fortune avec sa petite fille qu'elle veut voir devenir vedette de cinéma, et Dominik Dagenais dans le rôle de Timmy un personnage inspiré par l'incroyable meurtre par torture d'un petit garçon.
Le rythme de la pièce est bien calé et notre attention bondi d'un personnage à l'autre sans perdre une seconde des deux récits. Un projet bien réussit que je vous recommande fortement.
Au Théâtre Prospero jusqu'au 19 février 2022
you are very talented in doing those reviews
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