| Dès les premières minutes, le spectacle impose sa cadence onirique : un cheval de métal poursuit une femme-papillon sur un tapis roulant. |
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Quand le Cirque du Soleil dresse son grand chapiteau au bord du fleuve Saint-Laurent, c’est plus qu’un spectacle qui s’annonce : c’est un rituel saisonnier, une liturgie estivale. Cet été, c’est Luzia qui reprend vie au Vieux-Port de Montréal, et si l’économie a forcé la compagnie à repousser sa prochaine création originale à 2027, cette reprise n’a rien d’un compromis. Créé en 2016 par le metteur en scène suisse Daniele Finzi Pasca — poète du visuel et amoureux du Mexique — Luzia revient plus mûr, plus vibrant, et surtout plus bouleversant que jamais.
Dès les premières minutes, le spectacle impose sa cadence onirique : un cheval de métal poursuit une femme-papillon sur un tapis roulant. Non, ce n’est pas un rêve, mais bien le début d’un voyage sensoriel où mécanique, acrobatie et mythologie mexicaine se fondent en un seul souffle. Ce n’est pas un simple enchaînement de numéros : c’est une suite de tableaux vivants, un carnet de rêves éveillés, où chaque élément est chorégraphié avec une rigueur maniaque.
Avec Luzia, le Cirque du Soleil ne se contente pas d’impressionner : il transporte. Il nous parle du Mexique sans folklore vide, avec respect, subtilité et une inventivité scénographique rare. En ces temps troublés, cette fresque joyeusement mélancolique agit comme une offrande — un rappel que, parfois, l’émerveillement est un acte de résistance.
| ...jaguar céleste qui survole un cénote où un acrobate suspendu défie la gravité... |
| Un des artistes qui a ébloui la foule le plus est le contortioniste Aleksei Goloborodko |
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Photos © LENA GHIO, 2025
| Les balançoires Russes, ce numéro est le clou de la soirée. Les acrobaties défient l'imaginaire! Voir l'historique ou Luzia |
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