AU CINÉMA CETTE SEMAINE

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GOLIATH

Ce thriller environnemental réalisé par Frédéric Tellier est inspiré par de faits réels. Quel bon film, si je peux le dire comme ça entre amis. Des comédiens de haut calibre forment la distribution: Pierre Niney, Emmanuelle Bercot, Gilles Lelouche pour en nommer quelques-uns. Le film illumine les enjeux de l'agriculture moderne qui doit faire face à des populations grandissantes de façon exponentielle qui devront être nourrit.

On adresse la corporatisation des sources de nutrition autour du monde. Ce fait existe depuis longtemps. Nous achetons avec joie les fruits et légumes congelés par exemple sans jamais penser que les industries qui nous fournissent ces aliments monopolisent un secteur du marché des biens de consommations de base et que cela a un impacte sur les finances des grandes entreprises. Ces entreprises veulent faire beaucoup beaucoup d'argent. Alors on se sert de pesticides pour réaliser des moissons assez abondantes pour nourrir le monde, oui, mais principalement, on allie l'industrie de l'alimentation à celle des produits chimiques nocifs à la santé humaine autant pour les consommateurs que les agriculteurs.

Le film adresse des conditions divergentes avec finesse. La tension se maintient jusqu'à la fin où tout éclate.

Ce film a été réalisé avant l'horrible guerre en Ukraine qui sera la cause de famines majeures dans les années à venir. 

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TOUT S’EST BIEN PASSÉ

Ce drame du réalisateur français François Ozon questionne le droit à la mort avec dignité. Une distribution de maître supporte le drame qui raconte l'histoire d'André, André Dussollier, qui vient de subir un ACV qui le paralyse. En réalisant l'ampleur de ses handicaps il implore ses filles, Emmanuèle, Sophie Marceau, et Pascale, Géraldine Pailhas, à l'aider à se suicider.

C'est le point de départ d'un récit qui raconte le passé de cette famille exceptionnelle. André est homosexuel et pourtant il a épousé une femme, Claude interprétée par Charlotte Rampling, qui elle est sculptrice. On le voit dénigrer sa fille Emmanuèle alors qu'elle était toute petite et on apprend que celle-ci en vient à détester son père désirant même sa mort.

Le scénario soulève des points incongrues au drame principal. Le film veut qu'Emmanuèle aime son père mais celui-ci ne fait rien d'aimable à son égard. Au contraire, on voit sa joie de voir les beaux jeunes hommes qu'il aime beaucoup plus que ses enfants. Si cela peut arriver dans la vrai vie, on se demande pourquoi ses filles se dévouent à lui. 

En plus du côté personnel de l'histoire, on découvre les lois sur le suicide assisté en France.

-LENA GHIO   

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